Edith Piaf tels in January 1949, in her first written confidences for France Dimanche, about her stolen youth and how she liked to listen to her own records :
Je n'avais que ma jeunesse et c'est la première chose que l'on me vola.
Je l'appris un soir de décembre 1935. Le mois de mon anniversaire que personne, bien entendu, ne m'avait souhaité.
J'avais enregistré mon premier disque. Ça s'appelait : Faites-moi valser.
Un premier disque, c'était un peu, pour une fille telle que moi, comme la première robe du soir, pour une jeune fille du monde qui va à son premier bal. Celle-ci aime se regarder dans la glace et sentir ensuite l'admiration de son entourage.
Moi, je voulais m'écouter et savoir surtout si on m'écoutait.